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… je ne sais jamais quoi mettre dans mon petit panier! Aujourd’hui, je brise un tabou, je parle sans crainte d’être jugée, je vous ouvre mon cœur: je suis totalement incapable de faire mes courses dans un marché public. Autant j’aime l’ambiance qui y règne, la cohue et le joyeux bordel, autant je deviens totalement inapte à prendre la moindre décision quand il s’agit de faire des achats. J’ai habité longtemps en face du Marché Jean-Talon et j’allais faire mon épicerie au Loblaws (maintenant devenu un chic Provigo le Marché), c’est pour vous dire! Je ne sais pas comment l’expliquer, mais on dirait que je suis angoissée par une offre aussi vaste et par la multitude de choix qui s’offrent à moi. « Est-ce que les tomates seront moins chères ailleurs? » « Est-ce que les pêches seront plus mûres trois kiosques plus loin? » « Certainement, je peux acheter 24 piments rouges, je cuisinerai. » Non, j’ai compris depuis longtemps que pour ma santé mentale, je devais fréquenter les marchés publics si (et seulement si):
je n’ai pas plus que 5 articles à acheter;
j’ai seulement 40$ sur moi;
j’ai pris un café;
je suis accompagnée d’une personne maximum.
Sinon, too bad je choisis IGA. J’adore les marchés en tant que lieu, et pour tout ce qu’ils représentent, mais je deviens absolument inefficace quand j’essaie d’y acheter mon épicerie de la semaine. J’y suis allée il y a quelques temps (je remplissais toutes les conditions sus-mentionnées) et j’avoue que ce magnifique déploiement de victuailles m’a tout de suite plongée dans l’esprit des Fêtes et m’a rappelée que les meilleurs moments dans la vie sont souvent ceux qu’on passe autour d’une table, avec les gens qu’on aime. Ça ressemble pas mal à la description d’un mariage, non?
Aujourd’hui, je mets la table pour vos repas gargantuesques, pour vos brunchs orgiaques, pour la nourriture qui vous unit et pour celle que vous partagez, pour ces petits plats que vous préparez avec amour et offrez avec générosité. Vous êtes amoureux et épicuriens? Et si le marché s’invitait carrément à votre mariage?
Qui dit marché dit ferme. Et qui dit ferme dit petits animaux très mignons. Agneaux, chèvres, lapins, alpacas ou chevaux décorés de guirlandes de feuilles font toujours leur effet, mais c’est peut-être moins approprié si vous pensez servir des jarrets en plat principal. On s’en tient à un repas végétarien dans ce cas, d’accord? Attention, cuteness overload ci-dessous!
Que vous soyez végétaliens ou carnivores, plus fruits ou plus légumes, ou encore que vous préfériez le pain au fromage, c’est merveilleux de se dire que toute la déco de votre mariage sera comestible! S’inspirer des marchés pour votre grand jour est une belle façon de faire découvrir des producteurs locaux à vos invités et de rendre votre réception un peu plus écolo. Rappelez-vous aussi que c’est probablement votre meilleure excuse pour justifier la présence de bébés alpacas au mariage!
Vous êtes-vous déjà demandé ce qui avait bien pu se passer avec les fameux pots-pourris, ces mélanges odorants de fleurs, écorces et autres plantes séchées, qui ont régné en maître et chatouillé nos narines dans les années 90?
L’an dernier, j’ai célébré mes 40 ans. Oui, j’ai vécu la chute du mur de Berlin, la crise du Verglas, l’arrivée d’Internet. J’ai joué avec ma poupée Bout d’chou, avec la ferme Fisher Price et le Super Nintendo.